11 anecdotes pour la culture :

11 anecdotes pour la culture :

  1. Aux États-Unis, des «soirées caresses» étaient très populaires dans les années 20.

Beaucoup de jeunes femmes des années 20 rejetaient le modèle de bienséance coincé, prude et victorien de leurs parents et préféraient se rendre à des «soirées caresses» spécialement organisées dans le but avoué de trouver des garçons, de les embrasser, de se câliner et de se toucher, avec un peu d'activité sous le corset. Elles n'y avaient cependant pas de relations sexuelles complètes : les temps n'avaient pas changé à ce point.


  1. Il en va de même pour la pornographie.

L'idée reçue selon laquelle les gens étaient coincés il y a 100 ans est fausse. Presque tout de suite après l'invention des premiers appareils photo, les gens ont commencé à prendre des photos de nu comme celles-ci et à les vendre comme cartes postales (discrètement, bien entendu). Beaucoup d'entre elles montraient également des relations avec pénétration, ainsi que des pratiques sexuelles «non standards» comme le lesbianisme.


  1. Les docteurs de l'ère victorienne masturbaient leurs patientes.

L'«hystérie» féminine (c'est-à-dire l'anxiété, l'irritabilité, la colère et d'autres symptômes liés au fait d'être une femme avec peu de droits dans une société patriarcale contraignante) était perçu comme un sérieux problème au cours de l'ère victorienne. Mais les docteurs ont découvert que ces symptômes pouvaient être temporairement soulagés par un «massage de la vulve» (meh) qui, s'il était effectué correctement, pouvait provoquer un «paroxysme hystérique». Oki.


  1. Le roi britannique Édouard VII a passé beaucoup de temps dans une maison close française.


La maison était appelée Le Chabanais, et était l'une des plus sélectes de Paris. Dans les années 1880, c'était l'un des repaires favoris de «Bertie», qui était (à l'époque) prince de Galles, et allait devenir le roi Édouard VII, arrière-grand-père de la reine actuelle. Il y passait tellement de temps qu'un siège d'amour spécial lui avait été fabriqué, il servait à supporter son poids considérable tandis qu'il se tapait des courtisanes françaises.


  1. Au XVIIIe siècle, l'impératrice Catherine II de Russie aurait employé des «chatouilleurs de pieds» pour l'exciter.

Catherine II de Russie aurait employé des filles et des eunuques comme chatouilleurs de pieds à plein temps pour l'exciter sexuellement. Si seulement ça pouvait encore être une option de carrière.


  1. On pouvait acheter des guides touristiques sur le sexe dans le Londres du XVIIIe siècle.

La prostitution était courante dans la capitale britannique, et des guides étaient publiés et mis à jour chaque année pour aider les hommes à trouver la personne qui leur conviendrait. Ces guides comprenaient les tarifs, les âges, l'apparence, les techniques, les critiques et les activités que chaque femme était prête à pratiquer (avec des détails). C'était un peu comme une version cul de Tripadvisor.


  1. En l'an 300, Rome comprenait 45 maisons closes, et elles étaient si populaires qu'elles devaient rester fermées jusqu'à la fin de l'après-midi.

La prostitution était entièrement admise à Rome, et des hommes offraient aussi leurs services. Par ailleurs, à Pompéi, on trouve encore de nombreuses représentations de pénis sculptées sur les pavés des rues, sur les murs ou à l'extérieur des boutiques.


  1. À Rome, on a exhumé des pièces de monnaie représentant des positions sexuelles.

Une des hypothèses évoquées est que ces pièces, qui affichaient toute une série d'activités et de positions, auraient servi à payer des prestations sexuelles. Selon une théorie fantaisiste, ces jetons (appelés Spintriae) auraient même pu avoir une valeur différente en fonction de l'acte illustré. Les soldats n'auraient alors eu qu'à indiquer la position et payer. Malin, mais il est aussi fort possible que ces pièces n'avaient qu'une valeur artistique.


  1. Les poèmes érotiques étaient courants dans la France médiévale.

Avant Pornhub, les gens s'amusaient en écoutant des musiciens itinérants déclamer des poèmes comiques et obscènes appelés fabliaux, avec des titres comme La Demoiselle qui ne pouvait entendre parler de foutre, Le Chevalier qui fit parler les cons, Bérenger au long cul. Peut-être que HBO devrait prendre des notes.


  1. Les femmes du Moyen Âge trichaient aux «tests de virginité».

Les femmes «pures et vertueuses» du Moyen Âge devaient être vierges à leur nuit de noces. Cependant, les femmes avaient accès à des guides sous le manteau (pratique) pour feindre leur virginité. L'un de ces livres explique : «La veille du mariage, qu'elle pose avec précaution une sangsue sur sa grande lèvre, et une petite croûte se formera à cet endroit... en ayant sa relation sexuelle, la fausse vierge va (saigner et) tromper l'homme.»


  1. Et les procès en impuissance existaient dans la France du Moyen Âge.

Il y avait peu de possibilités pour les femmes de divorcer de leur mari dans la France du XVIe siècle, mais elles avaient le droit à l'annulation du mariage si elles pouvaient prouver que leur mari ne pouvait les honorer. Ces tests se tenaient dans un tribunal. Un homme devait se faire éjaculer devant un jury (pas une mince affaire), et parfois également avoir une relation sexuelle avec sa femme.



Credits

BuzzFeed

by : Hilary Mitchell

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